COSAL

COSAL - COntinuités Sédimentaires de ses Affluents et de la Loire

 

Coordination générale : S. Rodrigues (équipe Dynamique et Action Territoriales et Environnementales, UMR CITERES)

Coordination GéHCo: A. Lacoste

Collaborateurs : J.-P. Bakyono, I. Gay-Ovejero, F. Hinschberger, I. Pene-Galland (EA 6293 GéHCo).

Financement (fin 2017- fin 2019): FEDER - Agence de l'Eau Loire-Bretagne

 

 

Contexte et Problématique


Au sein des corridors fluviaux la continuité sédimentaire et écologique dépend principalement de la charge solide mobilisable. Cette charge est principalement constituée des apports amont (production primaire) et des stocks disponibles au sein des vallées principales et affluentes. Sur le bassin de la Loire, la faible production primaire (amont) suspectée amène à s’interroger sur la potentialité d'apports sédimentaires que représentent les formations fluviatiles récentes (lits mineurs et majeurs) et anciennes (terrasses), et plus largement les formations superficielles. Ces stocks sédimentaires -en transit à l’échelle géologique- conditionnent grandement la continuité sédimentaire longitudinale et transversale.

Le projet COSAL vise dans ce contexte à:
1. la détermination des stocks de sédiments potentiellement remobilisables dans le lit majeur ou à proximité (formations superficielles) des grands affluents du fleuve : Loire, Allier, Cher, Indre,  Vienne/Creuse, Maine ;
2. la compréhension des processus d’érosion de berges dans le secteur localisé en amont du bec d’Allier (suspecté être un réservoir sédimentaire important du bassin de la Loire).

 

L'étude de la dynamique érosive des berges des rivières présente de nombreux intérêts socio-économiques. Les berges jouent le rôle d'interface, assurant la connectivité entre versants et chenaux. L'analyse intégrée de ces systèmes (composition, évolution) est donc de prime importance dans la définition d’un schéma de gestion sédimentaire du bassin (lutte contre l’incision), la prévention des inondations, la préservation dynamique des habitats et plus largement de l’écosystème.
Les mesures permettant de rétablir la divagation des cours d'eau (retrait des protections de berges, espace de mobilité,…) sont aujourd'hui au coeur des problèmes de restauration de la continuité sédimentaire. Toutefois, les processus mécaniques de déstabilisation de berges et leurs relations avec les corps sédimentaires (barres) des cours d'eau restent peu étudiés. L'analyse de ces processus permet d'identifier les modalités d'instabilité, préciser leur évolution et les paramètres forçants et mieux contraindre les plans de prévention des risques. Les berges étant une source majeure d'apports sédimentaires dans le chenal, la compréhension des processus de déstabilisation est également une question importante dans la quantification de la recharge sédimentaire latérale et l'étude de la dynamique des flux sédimentaires dans le chenal. 

 

© Geosciences.univ-tours.fr

 Front d'érosion le long de l'Allier

 

Méthodologie


La première phase du projet consiste en l'analyse et le suivi des processus d'érosion de berges sur le tronçon de l'Allier étudié. Cette phase nécessite l'analyse de données existantes : imagerie aérienne, MNT, données sur la mobilité des sédiments, etc.

De nouvelles données seront également acquises par le biais d'une instrumentation de terrain: topographie des berges, hydrologie du cours d'eau et des alluvions des berges, détermination des propriétés de ces matériaux (échantillonnages et caractérisation physico-mécanique).
Dans un second temps, un dispositif de modélisation expérimentale sera mis en place afin de discriminer l'influence respective des différents facteurs sur les instabilités de berges.

 

 

Résultats - Valorisation - Actualités


WORK IN PROGRESS

 

Université de Tours Faculté de sciences et techniques

 

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